Carlos Muñoz a étudié l’Ingénierie des Canaux et des Ports et a commencé sa carrière professionnelle en 1997. À cette époque, toute l’Espagne était en construction avec de grands travaux d’infrastructure, et grâce à sa motivation, son attirance et son admiration pour la profession, il s’est mis à participer et à apporter sa pierre à l’édifice dans le secteur de la construction et la vertébration du territoire. En 2006, il a terminé son Executive MBA et en 2007, il a rejoint le groupe en assumant diverses responsabilités : délégué Madrid, directeur du recrutement c. État, directeur général de Becsa, jusqu’à ce qu’il occupe son poste actuel dans la société.

 

Simetría Grupo englobe des entreprises de différents secteurs, et notamment celui de la construction. Quels secteurs d’activité a, selon vous, les meilleures perspectives d’avenir ?

La construction a été la clé pour atteindre l’état de bien-être dont nous bénéficions, rien qu’en regardant un peu en arrière, nous pouvons remarquer l’amélioration des routes, des chemins de fer, des réseaux de métro, des tramways, des ports, des aéroports, des écoles, des universités, des réseaux d’approvisionnement, de l’assainissement, des centres médicaux… Toutes ces infrastructures nécessaires nous rendent la vie plus facile, plus sûre, plus habitable et plus humaine.

Nous avons maintenant l’obligation de prendre soin et de consolider la valeur de ce capital que nous avons créé, et c’est pourquoi nous devons orienter une partie de nos talents et de nos ressources dans les services de conservation et d’entretien des infrastructures, de protection de l’environnement et des services sociaux.

Quels sont les piliers sur lesquels repose la stratégie du groupe ?

Nos piliers sont basés sur :

  • Capital humain
  • Expérience
  • Dévouement au service
  • efficacité

Après votre expérience, en passant en revue le passé et le présent, quels changements pensez-vous qu’il y ait eu dans le secteur de la construction ?

Depuis la crise survenue à partir de 2009, l’activité a subi une baisse significative qui n’a pas eu de répercussions sur le niveau de concurrence, ce qui a eu pour conséquence un secteur très agressif en termes de prix, auquel s’ajoute le manque de personnel dû à la perte d’attractivité du secteur.

Nous sommes engagés dans une transformation profonde basée sur le professionnalisme, l’industrialisation, la numérisation et l’amélioration des processus. Pour mener à bien cette transformation, il est essentiel que les administrations et les clients s’impliquent en évaluant tous ces aspects de manière prédominante sur les critères économiques.

Quel rôle la R+D+I doit-elle jouer dans le secteur de la construction ?

L’innovation est le facteur différentiel nous permettant de faire avancer la transformation, en apportant ou en implantant de nouvelles méthodes, processus, systèmes de construction ou de prestation de services et technologies, qui nous rendent plus efficaces, rentables et durables dans notre activité.

Dans les circonstances mondiales actuelles, quelle est, selon vous, la meilleure stratégie pour surmonter cette situation ?

Analyse, prudence, apporter des solutions et continuer à avancer pour continuer à construire et à fournir les services que la société demande et dont elle a besoin. Nous ne pouvons pas nous arrêter, nous devons affronter l’adversité de manière proactive. Et c’est le travail des citoyens, des entreprises et des administrations, nous sommes tous responsables de la réalisation des objectifs

Quelles caractéristiques fondamentales pensez-vous qu’une entreprise du XXIe siècle doive avoir ?

Comme lors de la révolution industrielle, une entreprise doit être rentable d’un point de vue économique, cela n’a pas changé et c’est essentiel pour les salariés et les entreprises. Au XXIe siècle, cela ne suffit pas, il faut maintenant qu’elle soit durable et c’est une nuance plus large qui englobe la partie économique, sociale et environnementale.

C’est en prenant soin de vos salariés, de vos collaborateurs, de l’environnement social et de l’environnement, ainsi que de la valeur économique, que nous serons durables et que notre secteur sera appelé à perdurer.

Ces valeurs, nous les appliquions déjà au XXe siècle et c’est pourquoi nous sommes ici et nous continuons à nous améliorer de manière continue.

Aujourd’hui, la durabilité et la protection de l’environnement sont des thèmes très récurrents, qu’apporte le secteur de la construction dans ce domaine ?

Dans le groupe, nous nous adaptons continuellement en analysant le cycle de vie et l’empreinte carbone de notre activité, en mettant à jour les processus, en basant la croissance et l’avenir sur l’économie circulaire, les services et les constructions à faibles émissions et énergétiquement durables.

En faisant le bilan de ces dernières années, quelle est votre vision d’ELITE CEMENTOS ?

C’est un cas de réussite, créé au moment où nous avons été surpris par la situation la plus difficile du secteur. Elle a su survivre, croître et se consolider, permettant ainsi à notre société de compter sur une entreprise stable, limitant la dépendance du secteur de la construction envers l’extérieur, et ainsi pouvoir compter sur le ciment comme élément clé de la croissance.